Accepter l’incertitude

On aimerait savoir…savoir quel temps il fera demain, savoir si ce garçon si drôle est l’homme de notre vie ou un sacré baratineur…
On aimerait être sûr…sûr que l’on a choisi la bonne voie (au péage, au supermarché, dans la vie), sûr qu’il ou elle nous aime…
Et pourtant…quoi de plus inquiétant que la certitude ? Quoi de plus étouffant ?
Vivre c’est douter. C’est le doute qui nous fait avancer. Avancer vers des réponses à nos questions ? Non… avancer vers d’autres questions. Se poser des questions c’est être présent au monde qui nous entoure, être attentifs aux autres, aussi. Se poser des questions c’est grandir, et faire grandir ceux qui nous sont proches.
Et tant pis si la question n’a pas de réponse – ou tant mieux. Car la réponse d’aujourd’hui n’est pas forcément celle de demain. Les réponses ne sont que des hypothèses qui permettent d’avancer. Les réponses sont éphémères, il ne faut pas essayer de les retenir.
Alors oui, je l’avoue…l’incertitude, comme le désordre, me rassure !

Etre, naître...ou renaître

C'est pas parce qu'on a un penis qu'on a envie de devenir un homme,d'avoir du poil aux pattes et de regarder le foot avec les potes. C'est pas parce qu'on a un vagin qu'on a envie de mettre des robes, d'être mignonne et d'avoir des enfants - en plus, après,on n'est plus mignonne du tout...
Il y a ceux qui ont la chance d'être ce qu'ils sont depuis qu'ils sont nés.
Et il y a ceux qui se sentent à l'étroit dans leur case, mal à l'aise dans leur corps, étrangers à l'image que leur renvoie le miroir. Que faire ?
Se taire, endosser un déguisement étouffant et rêver pour s'échapper ?
Se révolter, provoquer, attaquer pour mieux se défendre ?
Réfléchir, se renseigner, rencontrer d'autres "mal nés" ?
Il faut creuser, mettre à jour les fondations pour construire ensuite un personnage nouveau, qui nous ressemble sans faire trop peur à ceux qui ont la chance d'être bien nés. Il faut montrer, expliquer, mais cacher aussi, pour se protéger. Car la personne en construction est comme l'insecte au sortir de la mue,fragile et vulnérable.
Se construire pour survivre. Renaître pour être enfin.

Changer, se trouver...vaste blague ?

Elle change de coiffure souvent, de style vestimentaire...on dit d'elle qu'elle se cherche...croyez-vous vraiment que l'on se trouve, un jour, comme on découvre une nouvelle planète, ou comme l'on retrouve enfin ce T-shirt bleu disparu depuis trois mois ? I don't think so...on en reparle bientôt.

L'indicible est-il concevable ?

OK, le titre est un peu...indigeste...ou prétentieux si vous voulez,mais n'empêche,la question est importante !
On en reparle bientôt !?

I am NOT a lesbian

It has nothing to do with shame anyway !

OK, so why not a lesbian? What is a lesbian anyway? A woman having sex with women,right ? Well,I don't want to be called a lesbian.
First, why should we define people by who they have sex with ? It's a parameter that does change ( it might change often, by the way...). And it's only a small part of us...not as important, for example, as what we eat !
Second, as I've said before, I don't like labels. Man, woman,these are labels society gives you so you stay at your place, don't cause trouble,and don't try to think about roles. So if I refuse labels for me, I won't stick a label on my partner, right ?
No label, no man or woman, only human beings loving each other and/or having sex with each other...no more lesbians - no more gays or straight either !

To my french speaking friends

OK les filles…l’anglais c’est pas votre truc ?! Bon, alors en résumé :

+ le titre du blog : allusion au message d’erreur «Not a number» que l’on obtient lorsque l’on donne à un programme qui attend une valeur numérique, autre chose qu’un « vrai » nombre

+ de quoi je vais vous causer : être transgenre, c’est quoi ? Je ne vais pas vous raconter les piqûres de testostérone (« T ») ni vous montrer des images avant/après chirurgie…il y a beaucoup de vidéos sur le sujet. Je voudrais plutôt aborder cette notion de genre. En quoi est-elle nécessaire, pourquoi ne peut-il y avoir que deux genres, etc…

Qui m'aime me suive !

[New] Désormais le 1e comment de chaque post sera une traduction dans l'autre langue...ça vous va comme ça ?

Partenaire de Trans

La condition de la personne transgenre est parfois pénible. Le doute, la honte, l'incompréhension ou la pitié des autres...pas facile à vivre. Il faut reconnaitre que si l'on a la chance d'avoir un(e) partenaire qui vous aime sans vous juger, et vous accompagne sur ce long chemin, alors les choses sont beaucoup plus faciles...enfin...il y a ensuite cette mauvaise conscience, le sentiment de vampiriser l'autre, l'impression de demander beaucoup sans donner grand'chose en retour...
A chacun de faire son choix,à chacun de faire au mieux pour éviter les dégâts majeurs.
Merci à toi, mon Ombre. Peut-être qu'un jour,au bout du tunnel,on se retrouvera...